Et dans son ventre ronronne la machine à laver….
Ça y est!!! La machine à laver est en place! La machine à laver?!?! Dans un bateau rapide?!?!
Ben oui mais le bateau rapide va naviguer en famille sur la petite planète et il n’y a que dans les films qu’il ne faut jamais préparer à manger, ni laver son linge.
Et comme …patati, patata …bref j’avais pas le choix : Machine à laver sur le bateau ou pas de bateau. ;=)
La ou cela devient rock’n’roll et sur réaliste c’est qu’un truc tout bête pour un terrien devient vite sur un bateau un challenge technique voir une prise de tête infernale. Je me demande d’ailleurs si ils ont réfléchis autant pour envoyer Buzz sur la Lune….
Tout d’abord, trouver un modèle pas trop lourd, trouver une place « logique » au niveau maritime (centrage des poids) tout en évitant de l’avoir au milieu de la chambre. Coup de pot, Catapulte à une SDB centrale avec un rangement qu’il est possible d’aménager pile poil en pied de mat. Génial!!!
Reste donc plus qu’a trouver une machine légère qui rentre dans ce compartiment avec une capacité de lavage qui permette d’envisager mettre plus que deux paires de chaussettes vu que normalement les chaussettes…. A force de surfer sur Internet pendant des heures, à consulter fiches techniques, comparatifs et autre (j’ai maintenant un doctorat appliqué en machine à laver) j’ai fini par rencontrer : Candy Aqua ( et non Candy Neige…)… Une bombe Italienne aux mensurations de rêve( 70*51*43 cm) et, une capacité de lavage de 4KG pour un poids inférieur à 50 Kg! Si j’avais pu imaginer un jour être aussi content à l’idée d’avoir trouvé une machine à laver….Bref, Magnifique!!!
Sauf qu’assez rapidement le téléphone sonne gris : Entre l’extérieur du bateau ou trépigne d’impatience Candy et son emplacement destiné, il y a un passage qui fait maximum 42 cm de largeur. Les bons en math et en sciences appliquées auront notés que dans tous les sens cela passe pas…. Quant à demander à Candy de faire un régime….
C’est donc à coup de bistouris cruciformes que certaine surcharges pondérales ont été momentanément décalées afin de pouvoir mettre la machine en place et, avec stupeur, faire une découverte scientifique de premier ordre : Contre toute attente, Candy pour fonctionner exige de l’eau (douce et sans Ricard) et de l’électricité! M’enfin!?!?
Pour l’eau on avait déjà constaté qu’il en faudrait « un peu » pour la cuisine et les salles de bain et donc imaginé d’autres solutions que compter sur la pluie (qui parait-il à tendance à ne pas tomber partout aussi fréquemment qu’à Lille…). Pour l’électricité c’est facile, il suffit de brancher la pri… Mince, c’est balot le bateau fonctionne sur batterie donc 12 v et la machine c’est du 220V. Le 220V on l’a que à quai….et comme on a prévu d’aller loin, il y a peu de chance qu’on trouve une rallonge assez longue…
Me voila donc plus de 20 ans après, livide face à une notice technique de machine à laver au format PDF, à comprends enfin pourquoi de la 6ème à la Terminale, au moins deux fois par semaine la prof de Physique/Chimie avec une patience absolue nous répétait : Mais c’est facile : P=UI et « Rien ne se crée tout se transforme »…. Et d’entreprendre de transformer des Euros en : panneaux solaires, régulateur de charge, batteries, câbles, convertisseurs, câbles, prise 220V avec au bout, rayonnante de joie : Candy!
Bref, la machine à laver est donc installée et, en plus du pilote automatique qui reste à baptiser, nous avons donc une Candy à bord…
Reste plus qu’a lire les CGV du contrat de confiance Darty pour savoir si ils interviennent en cas de panne au milieu de l’Atlantique…. ;=)